Le concept tire profit de l’architecture présente, soit le gabarit impressionnant des deux bâtiments en terme de hauteur des plafonds, la massivité des matériaux d’origine et la générosité des ouvertures dans l’enveloppe.
Le nouveau pavillon de mode est un espace unique où l’architecture et la mode se rencontrent pour valser dans une démarche créative vers une esthétique au quotidien au profit du rayonnement montréalais.
Il s’agit d’abord d’une rénovation, donc d’une revalorisation de deux bâtiments existants, qui contribue à la densité urbaine dans une infrastructure existante près des transports en commun. Une isolation et une étanchéité accrues de l’enveloppe (murs, toiture, portes et fenêtres) permettent une meilleure efficacité énergétique. L’apport important de lumière naturelle réduit l’utilisation de lumière artificielle et améliore la qualité de l’environnement des usagers. Une toiture blanche réfléchit la lumière du soleil pour contrer les îlots de chaleur à Montréal.
Les deux façades de la rue Sainte-Catherine ont été mises en valeur en redonnant les proportions et l’équilibre des compositions. Nous avons reconstruit une corniche décorative découverte sur une illustration parue dans un article de La Presse en 1913. Les murs porteurs de brique à l’intérieur du bâtiment ont également été conservés et mis en valeur, ainsi que les fondations au sous-sol. Une ancienne structure d’acier, dans l’actuel Centre de documentation de l’UQAM, fait office de support pour l’accrochage en vitrine sur la rue Sainte-Catherine.