Mémoire sur le Projet de ville

Le Projet de ville 2050 s’inscrivait dans la démarche plus large de refonte du plan d’urbanisme et de mobilité de la Ville de Montréal (PUM). Ce projet représentait le troisième exercice de ce genre pour la Ville, et il était très attendu et mobilisateur. Le dernier plan d’urbanisme remontait à 2004, époque où Rayside Labossière, en collaboration avec des organismes partenaires, avait déjà organisé des activités de mobilisation et de consultation via la Table d’aménagement Centre-sud (TACS) pour exprimer des idées sur le futur plan d’urbanisme.

Dans le cadre de la consultation pour le Projet de ville 2050, Rayside Labossière avait pris l’initiative d’organiser une table ronde afin de vulgariser le contenu du projet et de souligner son importance pour l’écosystème montréalais. Une trentaine d’acteurs et actrices de la société civile avaient participé à cette table ronde, représentant une diversité de disciplines, de milieux, de réalités et de quartiers de Montréal. À partir des discussions enrichissantes qui en avaient découlé, Rayside Labossière avait rédigé et déposé un mémoire en son nom, inspiré par les réflexions de ses partenaires.

Dans ce mémoire, Rayside Labossière soulignait l’importance du Projet de ville comme un point de départ crucial pour réfléchir à l’avenir des milieux de vie et d’emploi à Montréal. Les ambitions de transition écologique, d’équité territoriale et d’inclusion sociale y étaient particulièrement saluées, mais il était également souligné que ces ambitions nécessitaient des moyens pour orchestrer ce grand virage. En ce sens, un ensemble de recommandations avait été formulé pour assurer l’intégration de diverses préoccupations dans le Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM).